Reliquiae Aquitanicae : la traduction - Lire la traduction : volume I Index de l'article Reliquiae Aquitanicae : la traduction Les auteurs Lire la traduction : volume I Lire la traduction : volume II Morceaux choisis Toutes les pages Page 3 sur 5 Publiée en 2 volumes, la traduction de l'ouvrage est structurée en chapitres. Volume I On peut ici télécharger le premier volume dans son intégralité ou choisir de télécharger les chapitres à l'unité : Chapitre O Note liminaire- note de l'éditeur - préface de T. Rupert Jones - Table des matières .pp I-XXIV Chapitre 1 Aquitania (explication de nom latinisé de l'ouvrage) – Géographie physique du département de la Dordogne – Les grottes de la vallée de la Vézère et leur contenu – Remplissage des grottes à ossements – Chronologie relative des grottes à ossements.Par Edouard Lartet .pp. 1-10 Chapitre 2Les habitants préhistoriques des cavernes du Sud de la France. – Outillages de pierre (panorama des civilisations utilisant la pierre taillée) – Les grottes de la Dordogne – L’âge du Renne (exposé des problématiques archéologiques encore pertinentes de nos jours). Le chapitre s'achève par l'affirmation de "la vieille idée chérie de l'Unité de la Race Humaine".Par Henry Christy .pp.11-26 Chapitre 3pp. 27-36Aperçu des principaux traits géologiques de la vallée de la Vézère et des régions voisines (présentation encore très pertinente, traitant des différents étages du calcaire, des microfossiles du silex, de la formation des abris aussi bien que du concrétionnement carbonaté des couches archéologiques). Thomas Rupert Jones Chirurgien de formation, T. Rupert Jones enseigna la géologie au Royal Military College à Sandhurst, Grande-Bretagne. On lui doit de nombreuses publications sur les microfossiles, notamment les foraminifères. A la mort d’Édouard Lartet, en 1871, il assurera l’achèvement de la publication des Reliquiæ Aquitanicæ. Chapitre 4pp.37-57Remarques sur la similitude entre certains outils trouvés dans les grottes de Dordogne et ceux des Indiens nord-américains, sur la "Germanie" de la période romaine, sur la répartition du renne (lettre envoyée de Vancouver, le 16 juillet 1866, après la première livraison des Reliquiae Aquitanicae, par Alexander C. Anderson, employé de la Compagnie de la Baie d'Hudson. Avec notes d' Édouard Lartet et de Thomas Rupert Jones, en réponse à la lettre d'Alexander Anderson.Alexander C. Anderson1814-1884Employé de la Huston Bay Company au Canada où Il mena plusieurs expéditions pour le compte de ses employeurs, en Colombie britannique. Chapitre 5pp. 58-61Outillages des grottes de Dordogne et comparaison avec des outils indiens d’Amérique du Nord (lettre adressée d'Édimbourg, le 22 octobre 1866, par Robert Brown, botaniste des Expéditions d’exploration de l’île de Vancouver). Robert Brown.1842-1895Botaniste et explorateur, Robert Brown participa notamment en 1864 à l'expédition d'exploration de l'ile de Vancouver. Chapitre 6pp. 62-72Une sépulture des habitants préhistoriques des cavernes du Périgord : Cro-Magnon (compte-rendu de la "fouille de sauvetage" réalisée par le fils d'Édouard Lartet, Louis, dans l'abri de Cro-Magnon, au printemps 1868, après la découverte fortuite des squelettes).Louis Lartet1840 - 1899Fils du naturaliste Edouard Lartet, Louis Lartet s’est orienté très tôt vers l’étude des sciences naturelles, ce qui le conduira à occuper la chaire de géologie de la Faculté des sciences de Toulouse. En 1864, il prend part à l’expédition scientifique sur les rives de la Mer Morte dirigée par le Duc de Luynes (1802-1867). Il en rapporte les matériaux de sa thèse de doctorat ès sciences intitulée : Exploration géologique de la Mer Morte. Durant ce séjour d’étude, il s’intéresse également aux sites préhistoriques de Palestine, prélude aux recherches qu’il entreprend dans le Midi de la France à son retour. Parmi ces recherches, ce sont les fouilles qu’il réalise dans la vallée de la Vézère — et notamment dans l’abri de Cro-Magnon — qui attirent l’attention des préhistoriens sur ses travaux. Louis Lartet en publie les résultats dans plusieurs articles parus dans les Matériaux pour l’histoire primitive et naturelle de l’homme, le Bulletin de la Société d’anthropologie de Paris ou encore les Annales des sciences naturelles. Ses observations archéologiques sont complétées par des analyses ostéologiques : les anthropologues définissent un “ race ” de Cro-Magnon, jugée représentative des populations européennes de l’âge du renne. Chapitre 7pp. 73-92Rapport sur les ossements humains trouvés dans la grotte de Cro-Magnon, Dordogne. (Cette interprétation des squelettes de Cro-Magnon est remise en cause par Broca au chapitre IX).Franz Pruner-Bey1808-1882Medecin et anthropologue, il voyage dans le bassin mediterannéen. Nommé en 1835 directeur des hopitaux militaires du Caire, il y enseigne ensuite l'ophtalmologie. Il est élu président de la Société d'Anthropologie de Paris en 1865. Franz Pruner-Bey est opposé aux thèses de Darwin et ses positions dénuées de fondement offrent encore des arguments aux mouvements racistes actuels. Son interprétation des squelettes de Cro-Magnon est remise en cause par Broca au chapitre IX. Chapitre 8pp. 93-96Remarques sur la faune découverte dans la grotte de Cro-Magnon.Edouard Lartet. Chapitre 9pp.97-122Sur les crânes et ossements humains trouvés dans la grotte de Cro-Magnon, près Les Eyzies.Par Paul Broca.1824 -1880Après des études au sein d’un collège protestant, Paul Broca accomplit des études de médecine et de chirurgie à la Faculté de Médecine de Paris. En 1849, il soutient brillamment son doctorat et obtient l’année suivante un poste de professeur de pathologie chirurgicale à la faculté de Médecine de Paris. La même année, il est élu président de la Société d’anatomie. En 1867, Paul Broca est nommé à la chaire de pathologie externe avant d’occuper trois ans plus tard la chaire de clinique chirurgicale à la Pitié.Les travaux de Paul Broca sont nombreux et portent sur des sujets divers. Il demeure cependant célèbre pour ses recherches sur le cerveau qui le conduisent notamment à identifier le siège cérébral de la faculté du langage (aire de Broca). Paul Broca cherche également à systématiser l’étude anatomique : il met sur pied toute une batterie de mensurations et crée les appareils permettant de les réaliser. Cette démarche appelée “ anthropométrie ” dominera l’anthropologie physique pendant des décennies. Appliquée aux ossements fossiles comme aux populations actuelles, l’anthropométrie sert de base à la définition de races et met en évidence les filiations entre races actuelles et races fossiles. L’anthropologie de Paul Broca se structure ainsi autour de données aujourd’hui complètement abandonnées.On doit également à Paul Broca la fondation de plusieurs institutions qui vont jouer un rôle très important dans l’anthropologie de la fin du XIXe siècle : la Société d’anthropologie de Paris (1859), la Revue d’Anthropologie (1872) ainsi que l’Ecole d’anthropologie de Paris (1876). Il fut également avec Armand de Quatrefages, François Daleau et Claude Bernard (1813-1878) un des fondateurs de l’Association française pour l’avancement des Sciences en 1872. Chapitre 10pp.123-126Remarques sur les restes humains de la grotte de Cro-Magnon. Carte schématique d'une partie de la vallée de la Vézère, incluant les stations préhistoriques de Laugerie Haute, Laugerie Basse, Gorge d'Enfer, et Les Eyzies (grotte Richard).Armand de Quatrefages1810-1892Physicien, biologiste et anthropologue, il débuta sa carrière scientifique en exercant la médecine. Il fut ensuite professeur de zoologie à la faculté des sciences de Toulouse.Elu membre de l’Académie des sciences en 1852., il occupa, dès 1855, la chaire d’anthropologie et d’ethnographie au Muséum national d'histoire naturelle. Chapitre 11pp.127-141De l'utilisation d'aiguilles à coudre dans l'Antiquité. Edouard Lartet Chapitre 12pp. 142-146Remarques sur le renne. Dans cette lettre adressée de Vancouver le 20 novembre 1868, Anderson soulève des points de méthode qui embarrassent Lartet. Celui-ci considère en effet chacun des gisements étudiés dans son entier, sans en distinguer les différentes couches.Alexander C. Anderson Chapitre 13pp.147-152Notes sur le renne et l'hippopotame. Réponse à la lettre précédente. Edouard Lartet Chapitre 14pp.153-160Remarques additionnelles sur le renne et sa coexistence présumée avec l'hippopotame. La polémique scientifique se poursuit dans cette lettre adressée de Vancouver, le 10 décembre 1870.Alexander C. Anderson Chapitre 15pp.161-176Sur quelques dépôts ossifères en grotte de la période du Renne dans le sud de la France. A noter : ce chapitre comporte une série de quatre croquis, des vues de la vallée de la Vézère, par W. Tipping, datées de 1864.Sir John Evans1823-1908Archéologue et géologue anglais, Sir John Evans a exercé, parallèlement à ses activités de directeur dans l’industrie papetière, de nombreuses responsabilités au sein de sociétés savantes telles que la Society of Antiquaries, la Numismatic Society, et la Geological Society. Il fut également administrateur du British Museum. On lui doit plusieurs ouvrages fondamentaux sur l’archéologie britannique (The Coins of Ancient Britons (1864), The ancient Stone Implements, Weapons and Ornaments of Great Britain (1872, 2e édition 1897), The ancient Bronze Implements,Weapons and Ornaments of Great Britain and Ireland (1872). Il laisse aussi de nombreux articles, concernant notamment les outillages en pierre des dépôts fluviatiles. Chapitre 16pp.177-182Catalogue de faume mammalienne trouvée dans plusieurs grottes et abris sous roche de la vallée de la Vézère (Dordogne) explorés par MM. Christy et Lartet.Edouard Lartet Chapitre 17pp. 183-201Sur quelques os et autres instruments des grottes du Périgord, France, portant des marques significatives de propriété, de compte, et de jeu.Thomas Rupert Jones Chapitre 18pp. 202-205Le silex- Nature, caractéristique et apptitude à la reproduction des outillages. Thomas Rupert Jones Chapitre 19pp. 206-208Sur un fragment de défense d'éléphant gravé d'une figure de mammouth, trouvé à la Madeleine, Département de la Dordogne.Edouard Lartet Chapitre 20pp. 209-213Sur une figure gravée de glouton d'une des grottes de la Dordogne. Thomas Rupert Jones Chapitre 21pp. 213-218Notes sur le renne de Scandinavie. N. Laurence Austen1847-1874Naturaliste et voyageur anglais, mort à 27 ans des suites d'une chute de cheval. Chapitre 22pp. 219-225Sur la pêche à l'époque du Renne. Henri-Emile Sauvage1842-1917 Paléontologue français, il s’est consacré à l’étude des poissons et reptiles fossiles. A la fin du 19eme siècle, il était un des principaux spécialistes des dinosaures . Chapitre 23pp. 226-247Observations sur les oiseaux dont les os ont été trouvés dans les grottes du Sud-Ouest de la FranceAlphonse Milne-Edwards1835-1900Docteur en Médecine, puis professeur à l’école de Pharmacie, il obtient en 1876 la chaire d’ornithologie et de mammalogie du Muséum d'histoire naturelle où il succède à son père, Henri Milne-Edwards. Il dirigera le Muséum à partir de 1891. Elu membre de l'Académie des sciences en 1879, il devint membre de la Société zoologique de Londres en 1876. Chapitre 24pp. 248-254Notes sur des objects de pierre de la grotte des Eyzies, vallée de la Vézère, Périgord.Thomas Rupert Jones Chapitre 25pp. 255-272L'Homme fossile de la Madeleine et de Laugerie Basse. Edouard-Théodore Hamy1842-1908Docteur en médecine et anthropologue français. Naturaliste assistant au Muséum d’Histoire Naturelle, il sera le fondateur et le premier conservateur du Musée d'Ethnographie du Trocadéro, en 1880. En 1892, il devient professeur d'anthropologie au Musée national d'Histoire naturelle de Paris. Chapitre 26pp. 273-279Notes sur le Renne(Caribou) de Terre-Neuve.T.G B. LloydGéologiste Chapitre 27pp. 280-282Note sur Ovibos Moschatus ,Blainville.Edouard Lartet Chapitre 28pp. 283-302Notes additionnelles. Ajouts et corrections. Précédent Suivant Précédent Suivant