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Le Pôle International de la Préhistoire et le Musée national de Préhistoire s'associent pour célébrer trois centenaires.

Le centième anniversaire du classement par les Monuments Historiques de l'abri du Poisson, celui de l'achat par l'État des ruines du château des Eyzies (qui marque la naissance du musée), et enfin l'adoption de la loi de 1913 sur l'extension de la protection du patrimoine aux sites préhistoriques.

Comment un hameau de campagne devient-il « Station Préhistorique », puis « Capitale de la Préhistoire » ?

Ce centenaire est également l'occasion de retracer le développement culturel, économique et social lié à la naissance de la Préhistoire et à l'évolution du tourisme patrimonial dans la vallée de la Vézère.

AU PÔLE INTERNATIONAL DE LA PRÉHISTOIRE : 1913-2013 : CENT ANS DE TOURISME PATRIMONIAL

Les Eyzies : Station Préhistorique Vers 1850, Tayac est une bourgade active, agricole et industrielle. En 1863, l'arrivée du train marque un tournant. Edouard Lartet et Henry Christy, parmi les premiers voyageurs, vont révéler le patrimoine préhistorique de la vallée Vézère. A la fin du XIXe et au début du XXe siècle, le village s'urbanise grâce au tourisme culturel naissant et au développement des connaissances en Préhistoire.

La commune de Tayac devient en 1905 les Eyzies-de-Tayac. Le village affirme son statut de Capitale de la Préhistoire avec entre autre, les découvertes des grottes ornées contribuant à la reconnaissance de l'art pariétal. L'automobile dans l'entre-deux guerres permet le développement de circuits touristiques s'adressant à une clientèle aisée. Les congés payés et « l'effet Lascaux » favorisent après la Libération l'essor du tourisme populaire.

Aujourd'hui près de 30 sites patrimoniaux et touristiques liés à la Préhistoire sont ouverts au public en vallée Vézère.


AU MUSÉE NATIONAL DE PRÉHISTOIRE : 1913-2013 : CENT ANS DE PROTECTION

d’un patrimoine millénaire En 1862, la découverte par Edouard Lartet, de la brèche provenant de la grotte Richard aux Eyzies constitue le point de départ de l'archéologie préhistorique en vallée Vézère. Les nombreuses découvertes permettent d'accumuler des preuves irréfutables : l'homme devient «préhistorique». En l'absence de législation, tout un chacun peut fouiller, collecter et revendre le matériel archéologique.

« L'affaire de l'abri du Poisson » constitue un électrochoc. Classé Monument Historique le 27 Mars 1913, il est le premier site paléolithique à être protégé. La loi de 1887 est alors complétée par celle de 1913 toujours en application. La même année, l'État achète le château en ruines des Eyzies afin d'en faire un dépôt de fouilles.

En 1923, le Musée de Préhistoire est officiellement inauguré, il devient national en 1972. Depuis 1931, "L'Homme primitif" de Paul Dardé veille symboliquement sur la vallée. Le Musée est aujourd'hui un lieu d'envergure internationale pour la conservation et la valorisation du patrimoine préhistorique ainsi que pour la recherche scientifique.

Commissaires Généraux : Jean Jacques Cleyet-Merle, Directeur du Musée national de Préhistoire ; Gilles Muhlach-Chen, Directeur du Pôle International de la Préhistoire.

Commissaires : Maggy Berthier, Responsable Tourisme, Pôle International de la Préhistoire ; Florence Landais, Chargée d'action culturelle, Centre des monuments nationaux ; Claire Peyre, Conservateur des Bibliothèques, Pôle International de la Préhistoire.

Recherche documentaire : Florence Landais, Chargée d'action culturelle, Centre des monuments nationaux ; Renaud Lippé, Docteur en Préhistoire, Université Bordeaux I ; Claire Peyre, Conservateur des Bibliothèques, Pôle International de la Préhistoire.

Conception graphique et réalisation des panneaux : SPP Numérique.

Scénographie : Julien Chrobak, Technicien Pôle International de la Préhistoire ; Alexandre Geffard, Régisseur Pôle International de la Préhistoire ; Equipe technique du Musée national de Préhistoire.


Remerciements : Claudine et Bernard Henriette, Mairie des Eyzies, la Société Historique et Archéologique du Périgord, le Musée d'Art et d'Archéologie de Périgueux, les Archives départementales de la Dordogne, les Archives de l’Académie française, le Château de Lanquais, l’Atelier R. Doisneau. Merci également à tous les habitants de la vallée pour leur précieuse contribution. Dans le prolongement de cette exposition, au Centre d'accueil et au Musée : « Les Eyzies d'autrefois » Michel Archambeau, photographe, est un habitant des Eyzies-de-Tayac. Il présente ici une série de vues du village, dont les clichés originaux datent du début du 20ème siècle. Pour réaliser ses propres tirages, il utilise les procédés employés à la fin du 19ème siècle mêlant ainsi virtuosité technique et travail de mémoire.

Le Pôle International de la Préhistoire et le Musée national de Préhistoire s'associent pour célébrer trois centenaires : le centième anniversaire du classement par les Monuments Historiques de l'abri du Poisson, celui de l'achat par l'État des ruines du château des Eyzies (qui marque la naissance du musée), et enfin l'adoption de la loi de 1913 sur l'extension de la protection du patrimoine aux sites préhistoriques.

Comment un hameau de campagne devient-il « Station Préhistorique », puis « Capitale de la Préhistoire » ?

Ce centenaire est également l'occasion de retracer le développement culturel, économique et social lié à la naissance de la Préhistoire et à l'évolution du tourisme patrimonial dans la vallée de la Vézère.

AU PÔLE INTERNATIONAL DE LA PRÉHISTOIRE : 1913-2013 : CENT ANS DE TOURISME PATRIMONIAL

Les Eyzies : Station Préhistorique Vers 1850, Tayac est une bourgade active, agricole et industrielle. En 1863, l'arrivée du train marque un tournant. Edouard Lartet et Henry Christy, parmi les premiers voyageurs, vont révéler le patrimoine préhistorique de la vallée Vézère. A la fin du XIXe et au début du XXe siècle, le village s'urbanise grâce au tourisme culturel naissant et au développement des connaissances en Préhistoire.

La commune de Tayac devient en 1905 les Eyzies-de-Tayac. Le village affirme son statut de Capitale de la Préhistoire avec entre autre, les découvertes des grottes ornées contribuant à la reconnaissance de l'art pariétal. L'automobile dans l'entre-deux guerres permet le développement de circuits touristiques s'adressant à une clientèle aisée. Les congés payés et « l'effet Lascaux » favorisent après la Libération l'essor du tourisme populaire.

Aujourd'hui près de 30 sites patrimoniaux et touristiques liés à la Préhistoire sont ouverts au public en vallée Vézère.


AU MUSÉE NATIONAL DE PRÉHISTOIRE : 1913-2013 : CENT ANS DE PROTECTION

d’un patrimoine millénaire En 1862, la découverte par Edouard Lartet, de la brèche provenant de la grotte Richard aux Eyzies constitue le point de départ de l'archéologie préhistorique en vallée Vézère. Les nombreuses découvertes permettent d'accumuler des preuves irréfutables : l'homme devient «préhistorique». En l'absence de législation, tout un chacun peut fouiller, collecter et revendre le matériel archéologique.

« L'affaire de l'abri du Poisson » constitue un électrochoc. Classé Monument Historique le 27 Mars 1913, il est le premier site paléolithique à être protégé. La loi de 1887 est alors complétée par celle de 1913 toujours en application. La même année, l'État achète le château en ruines des Eyzies afin d'en faire un dépôt de fouilles.

En 1923, le Musée de Préhistoire est officiellement inauguré, il devient national en 1972. Depuis 1931, "L'Homme primitif" de Paul Dardé veille symboliquement sur la vallée. Le Musée est aujourd'hui un lieu d'envergure internationale pour la conservation et la valorisation du patrimoine préhistorique ainsi que pour la recherche scientifique.

Commissaires Généraux : Jean Jacques Cleyet-Merle, Directeur du Musée national de Préhistoire ; Gilles Muhlach-Chen, Directeur du Pôle International de la Préhistoire.

Commissaires : Maggy Berthier, Responsable Tourisme, Pôle International de la Préhistoire ; Florence Landais, Chargée d'action culturelle, Centre des monuments nationaux ; Claire Peyre, Conservateur des Bibliothèques, Pôle International de la Préhistoire. 

Recherche documentaire : Florence Landais, Chargée d'action culturelle, Centre des monuments nationaux ; Renaud Lippé, Docteur en Préhistoire, Université Bordeaux I ; Claire Peyre, Conservateur des Bibliothèques, Pôle International de la Préhistoire.

Conception graphique et réalisation des panneaux : SPP Numérique.

Scénographie : Julien Chrobak, Technicien Pôle International de la Préhistoire ; Alexandre Geffard, Régisseur Pôle International de la Préhistoire ; Equipe technique du Musée national de Préhistoire.

Remerciements : Claudine et Bernard Henriette, Mairie des Eyzies, la Société Historique et Archéologique du Périgord, le Musée d'Art et d'Archéologie de Périgueux, les Archives départementales de la Dordogne, les Archives de l’Académie française, le Château de Lanquais, l’Atelier R. Doisneau. Merci également à tous les habitants de la vallée pour leur précieuse contribution. Dans le prolongement de cette exposition, au Centre d'accueil et au Musée : « Les Eyzies d'autrefois » Michel Archambeau, photographe, est un habitant des Eyzies-de-Tayac. Il présente ici une série de vues du village, dont les clichés originaux datent du début du 20ème siècle. Pour réaliser ses propres tirages, il utilise les procédés employés à la fin du 19ème siècle mêlant ainsi virtuosité technique et travail de mémoire.