Les paléoanthropologues de l’Université de Zürich ont étudié un nouveau crâne presque complet provenant du site de Dmanissi (Caucase, Homo Georgicus).

 

Cette découverte remet en cause une partie de l’arbre phylogénique des Hominidés il y a 2 millions d’années.

 

La grande face, la mâchoire et les dents massives et le plus petit cerveau de ce dernier crâne particulièrement bien conservé montrent des caractéristiques différentes des premiers crânes découverts à Dmanissi. Il aurait probablement conduit les chercheurs à créer une autre espèce s’il avait été découvert ailleurs...

La comparaison morphologique des cinq crânes de Dmanissi avec d’autres fossiles d’hominidés trouvés en Afrique, en Asie et en Europe montrent une grande diversité au sein de la même espèce, identique à celle de l’espèce humaine actuellement. Une étude comparable menée sur des chimpanzés confirme cette diversité.

Reconstitution des 5 crânes du site de Dmanissi ( Source: Marcia Ponce de León et Christoph Zollikofer, Université de Zurich)

Selon cette étude, il aurait existé, il y a environ 2 millions d’années, une seule espèce d’hominidés, Homo erectus, dont les représentants montraient une très grande variabilité de morphologie.

Source : David Lordkipanidze, Marcia S. Ponce de León, Ann Margvelashvili, Yoel Rak, G. Philip Rightmire, Abesalom Vekua, and Christoph P.E. Zollikofer, 'A complete skull from Dmanisi, Georgia, and the evolutionary biology of early Homo', Science, October 18, 2013.